La Disparition de Stephanie Mailer est un livre écrit par Joël Dicker. Tant attendu après le certain succès de ses prédécesseurs, La Vérité sur l’affaire Harry Quebert et Le Livre des Baltimore, découvrons ensemble ce que regorge le dernier roman de Joël Dicker. Qui est cette Stéphanie Mailer ? Que s’est-il passé ?
La Disparition de Stephanie Mailer est paru le 7 mars 2018 aux Editions de Fallois / Paris.
La Disparition de Stephanie Mailer, et si on en discutait ?
La recette Joël Dicker : ses ingrédients
Comme chaque écrivain, chacun possède ses propres ingrédients pour émoustiller ses lecteurs. Ces ingrédients sont des talents propres à l’auteur. Pour Alexandre Dumas, nous pourrions citer l’histoire, l’aventure et l’amour. Pour Joël Dicker, j’en découvre également trois :
- La localisation – La côte Est des Etats-Unis. Joël Dicker fait vivre ses personnages à travers cette zone spécifique du monde et apprécie de les faire interagir plus particulièrement à New-York et/ou dans l’Etat de New-York, dans les Hamptons. Ainsi, on retrouvera un Marcus Baltimore vivant à New-York (La Vérité sur l’affaire Harry Quebert et Le Livre des Baltimore) ; Les Goldman de Baltimore qui possèdent une luxueuse maison dans les Hamptons (Le Livre des Baltimore) ; toute une histoire dans l’Etat de New-York, avec sa ville éponyme, et Orphea, une ville des Hamptons (La Disparition de Stephanie Mailer).
- La littérature – Dans chacun de ses livres, Joël Dicker fait un clin d’oeil à la littérature et au monde qui l’entoure : le fonctionnement terrible des maisons d’Editions, la presse peu agréable, l’écrivain presque raté, les librairies. Cet homme, Marcus, que nous retrouvons dans les deux premiers tomes, est un écrivain en manque d’inspiration, qui a eu des difficultés à écrire jusqu’à ce qu’il tombe sur une affaire, une histoire qui fera changer son destin. Dans La Disparition de Stephanie Mailer, on note un grand nombre de personnages qui désire écrire mais qui n’y arrive pas, qui ne sait pas comment s’y prendre ou qui ne peut pas écrire. Joël Dicker met en exergue de manière incroyable et intéressante cette industrie du livre.
- L’aller-retour dans le temps – Ses histoires se déroulent toujours dans la seconde moitié du XXème siècle (les années 70, mais plus particulièrement les années 90) et notre époque, les années 2000 et 2010. C’est une belle performance de passer d’une époque à une autre, d’un personnage à un autre et tout cela en changeant de chapitre à chaque fois. J’applaudis cette jouxte littérairement musicale.
La Disparition de Stephanie Mailer : Comment est ce nouveau roman ?
Sur les trois livres, mon préféré reste Le Livre des Baltimore. Pourquoi ? Surement ce mélange professionnel et personnel, où l’on retrouve une histoire familiale compliquée mais qui s’aime, une perversité et une corruption certaine du business. Deux images qui semblent opposées mais qui se recoupent.
La Disparition de Stephanie Mailer, qu’en ai-je pensé ?
Je n’ai pas senti le poids des pages (sans faire de jeu de mots aux 638 pages du livre). Ce roman se lit, comme ses prédécesseurs, de manière rapide et fluide. Joël Dicker arrive toujours à me faire passer les pages sans que je m’en rende compte, ce qui est assez rare.
L’histoire du roman est intéressante mais m’a légèrement moins plu que les deux précédents livres. Tout se lit parfaitement, on s’imagine très bien la physionomie des personnages et les caractéristiques de chaque lieu. Un réel voyage imaginaire !
L’intrigue est surprenante. On s’interroge constamment sur le ou la coupable et à chaque fois, on se dit « ah je le savais que c’était cette personne ». Or, à chaque fois, Joël Dicker nous prouve le contraire. Il a toujours su manier l’intrigue, cependant, j’estime que dans ce livre, il a su élever une fois de plus le niveau.
Quand et où le lire ?
Si vous avez la chance de partir aux Etats-Unis, alors je vous encourage de commencer à le lire dans l’avion pour le finir sur terre. Dans le cas contraire, je pense que vous pouvez retrouver ces deux villes mythiques, version française, avec Paris et Deauville.
Pour retrouver la photo, c’est sur Un Livre, Un Café