Les bouées jaunes est un livre écrit par Serge Toubiana. Ce livre met en exergue Emmanuèle, la compagne de l’écrivain éponyme. Il relate les pensées qui lui restent en mémoire, celles de leur amour naissant et évoluant, mais aussi celles de la maladie qui a achevé cette belle histoire.
Les bouées jaunes est un livre qui est sorti le 3 janvier 2018 aux Editions Stock.
Les bouées jaunes, et si on en discutait ?
Pourquoi ce titre ?
Les bouées jaunes est un titre de livre qui laisse rêveur. On imagine immédiatement les bouées qui limitent la nage des particuliers à l’opposé de celle des bateaux. Il rappelle également des souvenirs personnels, des souvenirs d’enfance. Pour Serge Toubiana, cela lui remémore Emmanuèle en train de nager dans leur « Maison du Bonheur« , MDB comme ils la nommaient. Un endroit où la joie, le beau et la nature se réunissaient. Un endroit fait pour eux. Cette MDB est située proche d’un point d’eau, qui était alimenté de bouées jaunes.
Ce titre est né de ce souvenir que Serge Toubiana avait de sa compagne en train de s’évader pendant des heures dans cette eau. Un titre qui lui rappelle de beaux moments à la contempler.
Une mémoire
Serge Toubiana souhaitait, je pense, rendre hommage à sa compagne Emmanuèle. On le ressent dans l’écriture, il aime en faire l’actrice principale, celle qui est belle, gentille, attentionnée, bienveillante et aimée de tous. Voilà ce qu’est l’amour, voir le beau chez l’autre et en admirer les moindres recoins. Il a surement désiré faire un beau tableau de ce qu’elle représentait pour lui et pour les autres, de ce qu’elle dégageait. Il n’y a pas meilleur discours que celui entreprit par Serge Toubiana. Un moyen de se rappeler qu’elle est encore avec lui.
Son bonheur en a été en partie arraché et on le ressent dans ce qu’il nous conte. Il nous le partage, comme il se le partage à lui-même.
On découvre le portrait d’une femme forte, qui ne se plaignait pas de sa maladie et qui gardait la tête haute. De ce que j’entends, elle désirait être traitée comme une personne normale et que l’on ne s’apitoie pas sur son sort. Et quelle force ! Cela n’est pas donné à tous. J’ai trouvé cela admirable la manière dont Serge Toubiana l’a décrite. Peu de superficialité, juste des petits moments précis qui font cette joie de vivre. Il nous fait vivre clairement ce qu’ils ont eu sur l’instant et non sur ce qu’ils auraient souhaité avoir. Vivre réellement l’instant présent est pour pour moi la définition du bonheur, une compréhension tant recherchée par Emmanuèle.
Quand et où le lire ?
Au bord de la mer, en Bretagne ou en Normandie.
Pour retrouver la photo, c’est sur Un Livre, Un Café