kant tu ne sais plus quoi faire marie robert

Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo est un livre écrit par Marie Robert. Professeure de philosophie au lycée et à l’université, on espère ainsi que l’écrivaine domine son sujet. C’est à travers 12 chapitres, 12 philosophes que Marie Robert va tenter de nous expliquer en langue moderne leur oeuvre à travers notre quotidien.

Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo est paru le 4 avril 2018 aux Editions Flammarion.

Kant tu ne sais plus quoi faire, et si on en discutait ?

Un jeu de mots ?

Pas vraiment, car Marie Robert désire casser l’inaccessibilité de la philosophie en les simplifiant au contexte choisi par l’écrivaine. Les 12 philosophes ont chacun une expérience ou un mot qui leur est lié. Par exemple, prenons ‘Speed Dating chez Platon‘. Clairement, on comprend qu’il s’agit d’amour. Marie Robert va nous donner une situation typique de l’amour : la rencontre entre deux inconnus, les sentiments pendant/après ce premier verre. Souvent l’échec s’ensuit, cela n’aboutit à rien. Alors comment y remédier ? Comment se dire qu’il faut croire en l’amour. C’est là qu’intervient Platon avec son livre anti-crise Le Banquet. Marie Robert résume l’idée du livre par l’espoir comme fil conducteur qui débouche sur un non abandon et, qui nous permet de continuer à chercher l’âme soeur.

A qui s’adresse finalement ce livre ?

A une amie. Marie Robert laisse le sentiment qu’à chaque début de chapitre, on entre en conversation avec une amie, qui exprime son expérience. Une expérience que l’on a la plupart vécue ou entendue. C’est agréable et dérangeant à la fois. Le sentiment d’être dévoilé tout en se faisant tutoyé par une inconnue. Je trouve cependant remarquable cette mise en exergue pour exprimer certains principes philosophiques, qui nous remettent sur pied. Une forme de thérapie !

Mon avis sur le livre reste mitigé car bien que le livre se veut être accessible, j’estime que la part entre l’expérience commune et le philosophe est inégale. La première partie prend plus de place et on oublierait presque la seconde partie, qui pourrait contenir plus de détails sur les oeuvres et les philosophes. Toutefois, Marie Robert m’a redonné l’envie de retrouver des lectures passées et de découvrir de futures lectures.

Ce qu’il faut retenir c’est que nos ancêtres ont appris également de la vie et qu’il est toujours bon de se laisser guider, de s’inspirer des oeuvres fortes des philosophes.

Quand et où le lire ?

Deux options possibles : soit vous flânez à Saint-Germain-des-Près, bouquin sous le bras et l’air rêvasseur, soit vous vous retrouvez entre copines et partagez votre dernière lecture pour les rassurer sur le quotidien.

Pour retrouver la photo, c’est sur Un Livre, Un Café

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