Le 6 février 1918, le « Reprentation of the People Act 1918 » a été voté et sanctionné au Royaume-Uni.

Cette loi met en exergue un système électoral différenciant le droit de vote des hommes et celui des femmes.

Pour les premiers, un suffrage universel leur est accordé, ce qui signifie qu’un homme est égal à une voix, bien qu’est maintenu un vote plural et une part censitaire. L’âge minimum requis est de vingt-et-un ans à l’exception des militaires qui peuvent voter dès leurs dix-neuf ans.

Concernant les femmes, il est d’une toute autre mesure. Elles ont le droit au suffrage censitaire, ce qui touche une partie plus réduite de la population féminine. En effet, le suffrage censitaire est accordé quand l’impôt direct dépasse un certain seuil. En 1918, les femmes pouvant ainsi voter, pour la première fois, aux élections générales du Royaume-Uni, étaient celles qui payaient un impôt sur la propriété ou celles dont le mari payait cet impôt, et enfin celles qui étaient diplômées (votant dans les circonscriptions universitaires). Elles devaient également être âgées de minimum trente ans.

Source photo : Imperial War Museums http://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205022259
Photographe : Q 81486

 

Un premier pas pour le droit des femmes qui cachent de nombreuses raisons. Parmi certaines d’entre elles, il est dit que l’on souhaitait contenir les suffragettes et les potentielles suffragettes, que l’on souhaitait éviter un soulèvement massif, que l’on souhaitait récompenser les femmes pour les services rendus pendant la guerre.

Cet âge de trente ans signifiait indirectement le droit de vote pour les épouses et mères. Il signifiait aussi l’accès à 8,5 millions de femmes au droit de vote.

Pour en connaître davantage sur cette obtention du droite de vote, je vous invite à découvrir les suffragettes et sa fondatrice, Emmeline Pankhurst.

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