Dès que le soleil pointe le bout de son nez, on se rue chez Bertillon, Amorino, Grom ou tout autre glacier à disponibilité. La chaleur a cet effet de soif, de frais immédiat pour soulager la température de notre corps qui ne fait qu’augmenter. Alors quand, on voit ces passants défiler avec un cornet de glace à l’italienne ou un sorbet, on les agresse pour en obtenir l’adresse immédiate.
Les origines du sorbet
Naissance du sorbet
Il faut remonter au temps de Néron entre 54 à 68 AV J.-C. à Rome. Cet empereur était friand des glaces mais pas de n’importe lesquelles, celles qui provenaient des Alpes (ou de l’Etna). Effectivement, les glaces, les sorbets, se dégustaient à base de :
- Neige
- Fruits écrasés
- Et miel
Conservation de la glace
La recette est simple mais fallait-il savoir conserver la neige à n’importe quelle époque de l’année. Pour information, les systèmes de refroidissement, tels que les réfrigérateurs, ont vu leur premier brevet déposé en seconde partie du XIXème siècle.
Il fallait avoir recours à un autre moyen :
- Creuser des fosses profondes
- Murer le tout
- Puis, ajouter deux portes
- Et voilà notre congélateur système D.
L’évolution de la glace
De la Chine, avec Marco Polo
Ce grand voyageur qu’est Marco Polo ramena de Chine, pas que des nouilles, mais aussi de la glace. Légèrement différente de notre glace romaine, les sorbets chinois pouvaient contenir du vin. Ils se démarquaient également par leur conservation, à base de salpêtre.
A Paris, avec la crème glacée
Catherine de Médicis raffolait des sucreries et ramena avec elle certaines recettes, dont celles de la glace. Mais pas n’importe quelle glace ! Cette glace était faite à partir de lait de Yak ou à défaut de lait de vache. Voilà notre crème glacée !
En 1668, Le Procope, situé rue de l’Ancienne Comédie à Paris 6, était le premier endroit où l’on vendait un nombre incroyable de glaces pour le plus grand plaisir des palais parisiens.
Vous savez tout ! et bonne dégustation !