Diane de Poitiers est un livre contemporain et historique écrit par Didier Le Fur. C’est la seule biographie historique qui restitue le vrai du faux sur Diane de Poitiers. Beaucoup d’historiens, de romanciers ont construit d’elle une image sulfureuse, amoureuse du pouvoir, de putain… Mais en vérité, que savons-nous de la maîtresse royale ?
Diane de Poitiers est un livre paru aux Editions Perrin.
Diane de Poitiers, et si on en discutait ?
Démêlons le faux du vrai
Le livre se construit en trois parties :
- Ce qui est dit d’elle : ‘Il était une fois’
- Ce que nous apprenons vraiment de Diane de Poitiers : ‘Ce que l’on peut savoir’
- Ce qui a construit ces mythes, ragots sur cette maîtresse royale : ‘La construction du roman’
Cette biographie historique démêle le faux du vrai. Mais pourquoi ? Diane de Poitiers a titillé l’imagination de nombreux historiens, romanciers ou personnes de son temps. Pour les deux premiers, ils ont tenté d’adapter aux mieux ce qu’ils avaient pu recueillir sur la maîtresse royale du XVIème siècle. Et pour les autres, il suffit de regarder autour de nous pour voir divers mensonges s’escalader sur telle ou telle personne afin d’assouvir une jalousie, une haine…
Didier Le Fur n’est pas un magicien, il n’a pas su sortir de son chapeau magique toute la vie de Diane de Poitiers, car une partie de sa vie reste inconnue. On en sait parfois plus sur ses propriétés acquises que sur elle. Mais en vérité qu’allons-nous apprendre : Une prostituée ? Une soif de pouvoir grandissante ? Un besoin de faire fructifier son patrimoine ?
Tout cela c’est à vous de le découvrir maintenant !
Une maîtresse de deux rois ?
Le mari de Diane était un proche du roi François 1er et malheureusement le jour où il décéda, il laissa une femme et deux filles. Certes Diane de Poitiers était belle et veuve mais cela ne signifiait pas qu’elle allait se donner au roi pour obtenir une quelconque protection. François 1er se chargea d’elle et de sa famille pour une question de logique et surement de respect par rapport à son ancien ami influent à la cour. Ainsi, en rien elle ne fut la maîtresse royale de ce dernier.
Cependant, le fils de François 1er, Henri II, fut l’amant de Diane de Poitier. Il restera son fidèle amant jusqu’à ce qu’il décède à l’âge de 40 ans. Il est à noter qu’ils avaient une belle différence d’âge et pour garder sa jeunesse, elle prenait soin d’elle : équitation, bain glacé… Buvait-elle quotidiennement de l’or ? Surement aussi, elle avait de bons gênes ! Elle a également hérité de quelques belles acquisitions. Henri II lui offrit Chenonceau, l’un des plus beaux châteaux de la Loire. Elle l’habita et le fit restaurer et embellir.
Pour aller plus loin ?
De nombreux ouvrages ou documentaires ont tenté de retranscrire qui était Diane de Poitiers. Maintenant que vous avez des bases solides, il ne vous reste plus qu’à vous jeter dedans.
Pour imaginer l’époque de la Renaissance au XVIème siècle :
Je vous conseille de regarder Secrets d’Histoire, présenté par Stéphane Bern, l’épisode dédiée à Diane de Poitiers. Il y retrace les mythes et légendes sur sa beauté, sur les étranges lettres entrelacées sur les plafonds de Chenonceau…
Pour s’imprégner de l’élégance de Diane de Poitiers :
Le portrait sélectionné pour la photo de couverture du livre illustre une Diane riche en beauté et en argent. Elle arbore un bijoux de tête et des pendants perlés. Le coût de ces bijoux devait être excessif. Cependant pour un prix plus abordable, il est possible de s’embellir comme cette maitresse royale avec Dear Charlotte Cette marque de bijoux s’inspire des maitresses royales et des reines de France pour reproduire à travers des collections, ces différentes époques. Les femmes, dont la créatrice s’imprègne, sont des figures historiques fortes, libérées et terriblement féminines.
Pour embellir son petit chez soi, vous pouvez également vous approprier Diane de Poitiers… sous forme de rose. En effet, il existe une rose dont le nom porte celui de la favorite royale.
Quand et où le lire ?
Dans le pays de la Loire, près d’un feu de cheminée.
Pour retrouver la photo, c’est sur Un Livre, Un Café