Le Siècle d’Or espagnol est un livre écrit par Bartolomé Bennassar. On remonte le temps et on parcourt le XVIème et XVIIème siècle en Espagne, où ce pays avait tenu un rôle dominant en Europe et dans le monde. Ce Siècle d’Or illustrait la puissance espagnole dans divers domaines : politique, artistique, armes, économique…
Le Siècle d’Or espagnol est paru le 4 mai 2017 aux Editions Perrin.
Mon avis sur Le Siècle d’Or espagnol – Note 4/5
Aujourd’hui, je vous propose de découvrir l’Histoire de l’Espagne. Parcourons le Siècle qui a fait de ce pays hispanique une dominance mondiale : le Siècle d’Or. La période sur laquelle nous allons nous concentrer est d’entre 1525 à 1648.
De l’or, de l’or
Une mise au point
Cet ouvrage exprime les différents domaines qui ont faits l’Espagne. Ainsi, nous ne parcourons pas le livre par date. Cependant, cette approche est claire et cohérente, on a le sentiment d’imprimer au fur et à mesure les moments clés de l’Espagne : les dates, les rois, les villes, la hiérarchie sociale. Le Siècle d’Or espagnol nous met dans le contexte pour lire ou relire Don Quichotte de la Manche et surtout pour connaître les auteurs espagnols de cette époque. Car finalement, lorsque l’on s’intéresse aux grands écrivains espagnols, on retrouve particulièrement ceux de ce Siècle.
Les artistes qui ont fait le Siècle d’Or
Facilement, vous pourrez nommer Miguel de Cervantes, comme écrivain, ou Diego Velázquez, comme peintre. Egalement, vous pourrez citer aisément une oeuvre de chacun telle que Don Quichotte de la Manche et Les Ménimes.
Bartolomé Bennassar souligne qu’il exista bien plus que ces deux artistes qui ont fait le Siècle d’Or, dont des peintres qui illustraient la religion, les apôtres, le Christ. Car telle était l’art à cette époque. On peut nommer Zurbarán, qui en était l’exemple. Il était un ami de Velázquez, qui suivit le même chemin bien qu’il fut parmi l’un des seuls à tenter autre chose avec Les Ménimes, par exemple. Les commandes de tableaux religieux étaient fortes à cette époque. Et aucune autre représentation semblait pouvoir la remplacer.
Parmi ces artistes, on peut également y lire El Greco, qui aura amené en Espagne sa vision de l’art italien, grâce à sa formation par Titien. Une de ses oeuvres : Le Martyre de Saint Maurice. Navarette a également un trait en commun avec El Greco, car lui aussi fut un disciple de Titien. Il sera, d’ailleurs, nommé peintre du roi Philippe II.
Bien d’autres arts sont soulignés tels que l’architecture, la poésie, le théâtre… Des arts qui étaient faciles d’accès à tous les espagnols car ils se dévoilaient à voix haute. Il n’était pas nécessaire de savoir lire. Ainsi, les espagnols se dotaient d’une culture plus grande que certains de leurs voisins. C’est pour cela que nous pouvons découvrir dans Don Quichotte, que Sancho possède une culture parfois surprenante. Egalement, on y lit beaucoup de poésies car la poésie était l’un des arts phares espagnols.
Les villes populaires
Encore là, nous allons nous laisser surprendre par ces villes importantes de ce siècle espagnol. En omettant Madrid, on pourrait penser à Barcelone ou à Séville. La seconde réponse est parmi l’une des bonnes. Séville était la ville économique et aussi le berceau de ces illustres peintres.
Valladolid, cela ne vous dit rien ? Elle est située au nord-ouest de Madrid, entre Salamanque et Burgos. Valladolid était bien plus une ville d’art que d’économie. Elle était également l’un des coeurs politiques. Les rois et reines s’y rendaient très souvent et dont certains y sont nés tels que Philippe II, Anne d’Autriche ou Philippe IV.
Valence a vu sa côte se fortifier militairement avec des architectes tels que Vespiano Gonzague, Jean-Baptiste Antoneli et Fratino. Ils renforcèrent également les places des villages autour de Valence avec Cullera, Javea et Villajoyosa.
Quand et où le lire ?
Sur la Plaza Mayor de Madrid ou dans une des villes du pays de Valence, à Denia ou Javea. Ou sinon, il existe un bar à sangria rue de l’Odéon.
Pour retrouver la photo, c’est sur Un Livre, Un Café