Le Complexe d’Eden Bellwether est le premier roman de Benjamin Wood qui nous bouscule dans un thriller psychologique. On y retrouve trois personnages principaux : Oscar, Eden et Iris. La musique créera leur première rencontre. Oscar va tomber amoureux d’Iris et s’intéresser de près à son frère. Iris est étudiante en médecine et est au milieu de tout cela. Eden est un génie de la musique et qui a le complexe de Dieu.
Paru le 28 août 2014 aux éditions Zulma, Le Complexe d’Eden Bellwether reçu le prix du Roman Fnac 2014.
Qu’en disent la presse & les lecteurs ?
Les critiques de la presse
Les avis sont presque unanimes, ce roman est une belle première création de Benjamin Wood :
- Le Figaro aborde de manière décontractée ce roman comme étant « terriblement british […] des conversations à foison, aussi décontractées qu’érudites […] »
- 20 Minutes confirme le suspens qui nous tient durant les 500 pages.
- Télérama exprime la qualité des styles et félicite l’écrivain de cet oeuvre « L’effet miroir est évident. » « une passionnante étude de cas sans diagnostic final ».
- L’Express applaudit l’excercice de manipulation « Un coup de maître tout en ambiguïtés. »
Les critiques des lecteurs
Sur la Fnac, les avis sont bien entendu partagés. Les commentaires très positifs appliquent généralement 4 étoiles sur 5 car il y a toujours un « mais ». Ainsi, la note sur la Fnac est de 4/5. On note « brillant » « génie » « folie » mais aussi « distinctions étonnantes » « quelques longueurs »…
Sur Amazon, nous retrouvons la même émulation avec une note légèrement plus faible 3,5/5. A contrario des commentaires sur la Fnac, lorsque l’on exprime un avis très positif, la note suit également avec un 5/5. Cette belle note divulgue l’appréciation du côté psychologique, de l’intrigue et surtout du personnage d’Eden, le génie manipulateur. Les avis partagés (note 3/5) soulignent les réels points positifs et négatifs tels que « troublant mais usant », un roman « mystérieux » mais « une fin banale ».
Mon avis sur Le Complexe d’Eden Bellwether
Ce roman de Benjamin Wood rejoint le clan de ces livres au nombre de pages longues (494 pages), où il est impossible de s’arrêter plus de quelques heures sans en redemander pour obtenir la suite de l’histoire. Tout comme Le Livre des Baltimore, je n’ai pu m’en détacher que quelques instants le temps de manger, de prendre l’air et de dormir (tout en pensant aux intrigues).
L’histoire est fluide et ponctuée de suspens. On se retrouve à Cambridge où nous apprenons à connaître un Oscar qui vit dans une petite chambre et qui travaille en tant qu’aide-soignant dans une maison de retraite. Et a contrario, nous avons un Eden qui habite luxueusement chez ses parents et qui vit pour sa musique classique (l’orgue). Il croit qu’elle guérit toutes les maladies et fait renaître les morts. Le complexe de Dieu où il a le sentiment d’être un être exceptionnel, où il se sent infaillible. L’échec n’est ainsi pas possible pour Eden. Deux être opposés qui se réunissent à travers la musique et une jeune demoiselle dotée de charmes dont Oscar ne s’en laisse pas indifférent.
Rentrons dans ce milieu privilégié de l’aristocratie britannique et laissons-nous voyager dans cet univers musical, intriguant et angoissant.
Note – 5 / 5
A lire dans un manoir écossais ou plus simplement à la campagne près d’un feu de cheminée. Merci de prévoir le week-end pour le lire.
Pour retrouver la photo, c’est sur Un Livre, Un Café